Tel

+212 668 69 82 63

E-mail

contact@agriculture-jardinage36.com

Horaires de travail

Lun - Sam : 9h - 18h

La maladie d’oïdium aux jardins est une maladie qui peut affecter plusieurs espèces ornementales, c’est une maladie fongique dont les champignons responsables attaquent essentiellement la partie aérienne des plantes (feuilles, tiges et bourgeons).

La maladie d’oïdium appelée également le blanc d’oïdium est une maladie causée par plusieurs champignons qui appartient à plusieurs genres de champignons, les principaux champignons appartiennent à deux principaux genres qui sont : Erysiphe et Podosphaera.

Oïdium aux jardins

Les champignons responsables d’oïdium aux jardins se multiplient rapidement dans les conditions climatiques favorables, ils se développent à la surface de la végétation en formant une fine couche de poudre blanchâtre (c’est le symptôme typique de la maladie).

L’oïdium aux jardins est une maladie très courante chez plusieurs espèces ornementales notamment les arbres et arbustes.

Dans cet article nous allons présenter la maladie d’oïdium aux jardins, les plantes sensibles et finalement les techniques de lutte.

L’oïdium aux jardins est une maladie cryptogamique qui affecte plusieurs plantes d’ornement, les champignons responsables de la maladie appartiennent à deux principaux genres qui sont : Erysiphe et Podosphaera.

Le champignon passe l’hiver sous forme de spores sur les débris végétaux au sol ou sous forme de mycélium dans les tissus de plantes.

Le champignon attaque en premier les jeunes tissus et les tissus tendres puis envahit le reste de la plante.

Une fois le champignon est bien installé, il produit et dissémine les conidies (des organes de reproduction asexuée) aux alentours de la plante « malade ».

Les spores de champignon se propagent par le vent ou l’eau, ce qui favorise la dissémination rapide de l’oïdium aux jardins (sur les plantes avoisinantes de la plante infestée).

Les symptômes des attaques de l’oïdium aux jardins se présentent sous forme de :

Oïdium aux jardins
  • Décoloration de la face inferieur des feuilles (Au début de l’attaque).
  • Formation d’une couche ou des tâches de couleur blanche (feutrage blanc) sur la face supérieure des feuilles.
  • L’ondulation du limbe de la feuille.
  • Le recroquevillement des feuilles.
  • Formation d’une poudre blanchâtre sur les tiges et bourgeons.
  • Décoloration et le desséchement des parties infestées.
  • Affaiblissement générale de la plante et la réduction de la croissance.
  • Les plantes atteintes sont vulnérables aux attaques des maladies et ravageurs de faiblisses.

Les conditions favorables au cycle de vie (croissance et développement) des champignons responsables de l’oïdium aux jardins sont semblables entre toutes les souches de champignon, ces conditions favorables sont :

Climat doux à légèrement chaud : les champignons responsables de l’oïdium aux jardins préfèrent généralement des conditions climatiques douces, les températures qui varient entre 15 à 25 °C accélèrent leur cycle de vie.

Climat humide : les champignons d’oïdium préfèrent un climat frais avec une humidité moyenne (pas trop élevée), l’humidité favorise l’activité des champignons, ils sont souvent plus actifs et se développent davantage lorsque l’humidité relative est moyenne (généralement au printemps et été doux).

Grande amplitude thermique : les champignons de l’oïdium aux jardins prolifèrent bien lorsque l’amplitude de la température entre le soir et le jour est grande.

Stress abiotiques : les stress environnementaux (stress hydrique, stress thermique…etc.) rendent les plantes vulnérables aux attaques des champignons d’oïdium aux jardins.

Végétation dense : la végétation dense et la faible circulation d’air au sein de la végétation créent des conditions favorables à la prolifération des champignons d’oïdium.

Présence des plantes hôtes potentielles : La présence d’un large choix des plantes hôtes probables pour les champignons d’oïdium est un facteur favorable, ces plantes hôtes peuvent être les plantes d’ornement ou bien des adventices.

La maladie d’oïdium affecte un grand nombre de plantes, et chaque souche de champignons peut attaquer une ou plusieurs espèces ornementales, les principales plantes sensibles à la maladie d’oïdium sont :

  • Roses.
  • Lilas.
  • Géraniums.
  • Hortensias.
  • Phlox.
  • Laurier-cerise.
  • Chêne.
  • Bégonia.
  • Aster.
  • Dahlia.

Il existe plusieurs types de lutte utilisés contre la maladie d’oïdium, et le choix d’un type ou d’un autre dépend de type de jardin (parc ou particulier), mode de conduite et aux conditions de milieu.

Les traitements contre la maladie d’oïdium sont généralement curatifs, néanmoins il existe des traitements préventifs et des mesures préventives également qui permettent de limiter la présence et la dissémination des champignons responsables de la maladie d’oïdium aux jardins.

Il est recommandé d’utiliser une approche intégrée pour lutter efficacement contre la maladie d’oïdium aux jardins et surtout diminuer les interventions chimiques.

Mesures préventives :

La première technique utilisée est la bonne gestion de la fertilisation et de l’irrigation des plantes, car une fertilisation très azotée (excès) rend les plantes sensibles aux maladies notamment l’oïdium, un plant sain et en bonne état nutritionnel peut résister à l’installation de la maladie.

Bonne hygiène de jardin :

  • Il faut bien nettoyer le jardin des débris végétaux infestés par la maladie ou qui peuvent constituer un substrat pour l’hivernation des champignons, un léger travail de sol avant l’arrivée des conditions favorables à l’oïdium permet d’enfouir les spores sur les débris au sol et réduire significativement la pression des champignons aux jardins.
  • Il faut faire un bon désherbage de jardin afin de réduire la diversité des hôtes de l’oïdium.

Bonne gestion de la taille : il faut bien gérer la taille des arbres, arbustes et plantes vivaces afin d’éviter les endroits denses favorables à l’installation de la maladie.

Utilisation des variétés tolérantes : il faut bien choisir les variétés ou les espèces les moins sensibles à l’oïdium dans les zones les plus vulnérables.

Aération des plantes : il faut éviter les semis et plantations denses aux jardins, il faut plutôt garder une bonne distance entre les arbres et plantes afin d’assurer l’aération et l’ensoleillement. 

Eviter l’augmentation de l’humidité relative aux jardins : il faut éviter les stagnations d’eau aux pieds des plantes ainsi que l’irrigation manuelle ou par aspersion afin d’éviter le mouillage de la végétation.

Éliminer les plantes infestées : il faut supprimer les parties de plantes atteintes en cas de la localisation de premier foyer de la maladie (ces plantes ou parties de plantes doivent être brulées loin des plantes de jardin).

Traitements chimiques :

Il existe plusieurs matières actives efficaces contre la maladie d’oïdium aux jardins (ex. : Meptyldinocap, Triadiménol, Carbendazime, Bupirimate, Thiophanate-méthyl, Fénarimol, Difénoconazole, Krésoxim-méthyl…etc.).

Il est recommandé de se renseigner auprès d’un conseiller commercial pour avoir plus de détails sur les produits et les doses.

Noté bien que :

  • Il faut alterner entre plusieurs matières actives, au moins entre trois matières actives pour éviter le problème de la tolérance ou la résistance des champignons de cette maladie.
  • Il faut respecter les bonnes pratiques phytosanitaires.

Méthodes de lutte biologique et naturelle :

Pour les méthodes de lutte biologique et naturelle, il existe quelques matières actives biologiques efficaces contre la maladie d’oïdium à savoir :

La pulvérisation de la bouillie bordelaise : la bouillie bordelaise contienne le cuivre qui est une matière active connue pour ces effets antifongiques.

La pulvérisation de soufre : le souffre est également un fongicide très efficace contre la maladie d’oïdium aux jardins.

Pour les deux premiers traitements, il est fortement recommandé de prévoir les traitements tard le soir.

La pulvérisation de bicarbonate de soude (5g par litre d’eau) et de l’huile végétale (1 à 3 cuillères).

La pulvérisation de purin des racines d’ortie ou encore l’ail (macérer 100 g de l’une des matières dans un litre d’eau pendant 24h puis diluer à 10%)

Prestations de services agricoles

Articles recommandés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *