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Les pyrales aux jardins d’ornement ce sont des vers phytophages de petite taille d’un insecte adulte papillon qui est actif essentiellement la nuit, les larves de ces insectes s’alimentent sur les feuilles, bourgeons et fleurs de quelques plantes ornementales.

Pyrales aux jardins

Les pyrales ce sont des vers qui représentent les stades larvaires d’un insecte « papillons » nocturne, il existe plusieurs espèces de pyrales, les principales espèces appartiennent aux familles : Tortricidae et Crambidae.

Les principales espèces de papillons dite pyrales phytophages des plantes ornementales sont :

  • Pyrale de jasmin (Palpita unionalis).
  • Pyrale des vignobles (Sparganothis pilleriana).
  • Pyrale du buis (Cydalima perspectalis).

Ce sont des papillons nocturnes dont les larves s’attaquent aux feuilles, bourgeons et fleurs de plusieurs espèces végétales notamment les plantes ornementales.

Elles constituent un ravageur important pour plusieurs plantes ornementales et sont très redoutables particulièrement lorsque les conditions climatiques sont favorables.

Dans cet article nous allons présenter Les pyrales aux jardins, les cultures sensibles et finalement les techniques de lutte.

Les pyrales aux jardins est un nom vernaculaire qui désigne les chenilles des stades larvaires d’un insecte lépidoptère « Papillon » nocturne, en pratique ce nom est attribué aux espèces d’insectes qui sont :

  • Pyrale de jasmin (Palpita unionalis).
  • Pyrale de vignobles (Sparganothis pilleriana).
  • Pyrale du buis (Cydalima perspectalis).

Et qui appartiennent respectivement aux familles : Crambidae et Tortricidae.

Ce sont des ravageurs très redoutés aux jardins à cause des dommages importantes qui peuvent causer aux plantes surtout sur le plan esthétique.

NB. Que le nom Pyrales aux jardins peut être utiliser également pour d’autres ravageurs tels que : Tordeuses, Noctuelles…etc.

Les papillons pyrales sont des insectes d’une taille d’adulte qui varie entre 15 à 30 mm d’envergure, la couleur des papillons varie en fonction des espèces et peut être blanche, jaune pâle ou brune avec des motifs sur les ailes pour quelques espèces.

Les larves, chenilles ou encore les vers sont d’une couleur verte à jaunâtre et elles peuvent arriver à une taille maximale de 20 à 25 mm de long.

Les adultes sont actives essentiellement le soir et se réfugient la journée dans la végétation, l’hivernation de ce ravageur se fait généralement sur les plantes (sous l’écorce, dans les crevasses…etc.).

Les dégâts sont causés essentiellement par les larves des papillons, les larves après l’éclosion des œufs passent par plusieurs stades larvaires (stades destructifs des végétaux) et nymphose (sur les feuilles ou bourgeons) avant de devenir des adultes.

La durée de cycle de vie des Pyrales aux jardins varie en fonction des conditions de milieu surtout les conditions climatiques (il est généralement accélérer par les conditions favorables), ce sont des ravageurs qui apparaissent le printemps.

Les femelles adultes des Pyrales aux jardins pondent les œufs sur les plantes (feuilles et bourgeons), après l’éclosion des œufs, les chenilles s’orientent directement vers les feuilles et/ou bourgeons et commencent à s’alimenter sur le contenu des tissus (les galeries, les excréments et les cocons en soies dans ou sur les feuilles et bourgeons sont les symptômes le plus importants des attaques des Pyrales aux jardins).

À la fin des stades larvaires, les larves ou chenilles forment des cocons soyeux sur les feuilles ou entre les bourgeons pour passer en nymphes et se transformer en adultes.

La reproduction chez Les pyrales est ovipare, à la sortie des petits papillons après la chrysalide commencent l’accouplement et les femelles pondent en suite les œufs sur les feuilles ou bourgeons et le cycle recommence.

Les symptômes des attaques des Pyrales phytophages varient d’une espèce à l’autre, néanmoins il existe quelques symptômes communs entre les différentes espèces, ces symptômes et dégâts se présentent sous forme de :

Pyrales aux jardins
  • Présence des papillons sur ou à côté des plantes (tard le soir ou tôt le matin).
  • Présence de fils de soie ou des cocons soyeux sur les feuilles, les jeunes pousses ou entre les bourgeons.
  • Présence des larves, des déjections noirs granuleuses, trous d’entrés et des galeries dans les feuilles et bourgeons (les galeries sur les feuilles sont sous forme de zones squelettisées).
  • Déformation des jeunes pousses.
  • Chute prématurée des feuilles.
  • Brunissement et la chute prématurée des bourgeons.
  • Retard de la croissance et l’affaiblissement générales des plantes gravement attaquées ou les jeunes sujets.

Les conditions favorables à la vie de Pyrales phytophages peuvent varier d’une espèce à l’autre, néanmoins ont quelques points en commun qui sont :

Climat doux à légèrement chaud : Les pyrales préfèrent généralement des conditions climatiques douces à légèrement chaudes, les températures qui varient entre 20 à 30 °C accélèrent leur cycle de reproduction et de vie.

Humidité moyenne à élevée : Les pyrales préfèrent un climat frais avec une humidité moyenne à élevée, l’humidité favorise leur survie, elles sont souvent plus actives et se reproduisent d’avantage lorsque l’humidité relatives est moyenne à élevée (généralement au printemps).

Conditions climatiques stables : surtout au moment des vols, l’absence des vents violents favorise le vol et l’accouplement des Pyrales.

Présence des hôtes potentielles : La présence d’un large choix des plantes hôtes préférables par les pyrales est un facteur favorable, ces plantes hôtes peuvent être les plantes ornementales ou bien les adventices.

Absence de prédateurs naturels : l’utilisation intensive et non raisonnée des pesticides affecte négativement la présence des insectes auxiliaires (prédateurs de Pyrales), alors l’absence de ces derniers perturbe l’équilibre naturel de la faune et par conséquent favorise la prolifération de Pyrales.

Abondance de la nouvelle pousse : une mauvaise gestion de la fertilisation et surtout l’utilisation excessive des engrais azotés favorise la croissance végétative des plantes et par conséquent elles deviennent attractives aux Pyrales phytophages.

Les Pyrales phytophages attaquent plusieurs plantes aux jardins d’ornement, et chaque espèce peut attaquer un ou plusieurs espèces ornementales, les principales plantes sensibles aux attaques des Pyrales sont :

Pyrales aux jardins
  • Jasmin (Jasminum spp.)
  • Oléastre (Olea europaea)
  • Vigne ornementale.
  • Buis.

Les Pyrales peuvent attaquer d’autres plantes, mais ne constituent pas un ravageur important.

Il existe plusieurs types de lutte utilisés contre les Pyrales phytophages, et le choix d’un type ou d’un autre dépend de type de jardin (particulier ou parc), mode de conduite et aux conditions de milieu.

Les traitements contre les Pyrales sont généralement interactifs (présence de l’insecte), néanmoins il existe des mesures préventives qui permettent de limiter la présence et les attaques des Pyrales phytophages.

Il est recommandé d’utiliser une approche intégrée pour lutter efficacement contre les Pyrales phytophages et surtout diminuer les interventions chimiques.

Mesures préventives :

La première technique utilisée est d’éviter l’introduction de l’insecte dans le jardin, ceci à travers un examen minutieux des plants nouvellement acquis.

Favoriser la biodiversité de la faune des jardins, notamment les insectes auxiliaires (prédateurs naturels).

Bon nettoyage des jardins :

  • Afin de réduire la diversité des hôtes des Pyrales phytophages, il faut faire un bon désherbage de jardin et de lutter principalement contre les hôtes secondaires de ce ravageur.
  • Il faut éliminer les organes attaqués afin de réduire la présence de ce ravageur dans les jardins.

Installation des plantes répulsives : il est important pour réduire la présence des Pyrales phytophages aux jardins d’envisager l’installation des plantes connues pour leur pouvoir de repousser cet insecte.

Utilisation des pièges à phéromones : les pièges permettent la surveillance des vols des adultes des Pyrales phytophages et également de capturer les adultes, réduire leur population et les empêcher à pondre les œufs sur les plantes.

Bonne gestion de la fertilisation : les plantes en bon état nutritionnel peuvent résister aux attaques des Pyrales, ainsi qu’une fertilisation azotée excédentaire rend les plantes vigilantes et attractives à ce ravageur.

Bonne gestion de la taille : il faut bien gérer la taille des arbres, arbustes et plantes vivaces afin d’assurer une bonne aération et ensoleillement aux jardins et éviter les endroits denses et compactes favorables à la vie des larves de ce ravageurs.

Aération des plantes : il faut éviter les semis et plantations denses aux jardins, il faut plutôt garder une bonne distance entre les arbres et plantes afin d’assurer l’aération et l’ensoleillement. 

Traitements chimiques :

Il existe plusieurs matières actives insecticides efficaces contre les pyrales aux jardins (ex. : Lambda-cyhalothrine, Deltaméthrine, Dichlorvos, Diméthoate…etc.).

Il est recommandé de se renseigner auprès d’un conseiller commercial pour avoir plus de détails sur les produits et les doses.

Noté bien que :

  • Il faut alterner entre plusieurs matières actives, au moins entre trois matières actives pour éviter le problème de la tolérance ou résistance de ce ravageur.
  • Il faut respecter les bonnes pratiques phytosanitaires.

Méthodes de lutte biologique ou naturelle :

Pour les méthodes de lutte biologique ou naturelle, il existe deux techniques pour lutter efficacement contre les Pyrales phytophages à savoir :

  • Favoriser la biodiversité de la faune des jardins notamment les insectes auxiliaires et par conséquent favoriser la présence des insectes prédateurs naturels des Pyrales aux jardins tels que : guêpes parasitoïdes.
  • Utilisation des matières actives insecticides naturelles telles que : Huile essentielles, Infusions ou préparations à base des plantes (sureau, tanaisie, pyrèthre …etc.).
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