Tel

+212 668 69 82 63

E-mail

contact@agriculture-jardinage36.com

Horaires de travail

Lun - Sam : 9h - 18h

Publicité
Bannière publicitaire AJ36

La tolérance des végétaux à la salinité est un sujet très important et qui à commencer à remonter à la surface en production végétale surtout avec les changements climatiques qui ont accentuées la salinisation de l’environnement des végétaux essentiellement la salinisation des sols et des eaux.

Au cours de cycle des végétaux, ces derniers font face à plusieurs types de stress biotique et abiotique, parmi ces stress nous avons le stress salin.

La tolérance des végétaux à la salinité varie d’une espèce à l’autre et chaque culture à sa propre tolérance physiologique et/ou biologique aux différents niveaux de la salinité.

Tolérance des végétaux à la salinité

La salinité des sols ou des eaux est l’un des problèmes les plus inquiétants en agriculture, surtout dans les pays à climat aride ou semi-aride qui se trouvent généralement en Afrique, Amérique et dans les pays de l’Asie et l’Australie.

Il existe plusieurs sels qui peuvent être la source de problème (les sulfates, les carbonates, Ca2+, Mg+ et le NaCl), le NaCl est le sel le plus abondant et répandu.

Dans cet article nous allons présenter l’effet de la salinité sur les végétaux, les moyens de la tolérance des végétaux à la salinité, quelques exemples de cultures tolérantes à la salinité et finalement les précautions et conseils en cas de la gestion des terrains à risque de salinisation ou salins.

Avant de présenter les différents points d’article, nous devons présenter les différentes classes de plantes en fonction de leur comportement face à la salinité, autrement dit nous allons présenter les différents niveaux de la tolérance des végétaux à la salinité, alors il existe des :

Plantes halophytes : ce sont des plantes qui exigeant un certain niveau de la salinité pour avoir une croissance et un développement correct.

Plantes glycophytes : ce sont des plantes non tolérantes ou très sensibles à la salinité.

Entre les deux catégories existe plusieurs niveaux de tolérance et de sensibilité, sinon la majorité des espèces cultivées appartiennent à cette dernière catégorie.

Tolérance des végétaux à la salinité

Effet osmotique : la salinité rend le milieu de rhizosphère (aux alentours des racines) très concentré et par conséquent son pouvoir osmotique et trop fort, ce qui rend l’absorption d’eau et des éléments minéraux par la plante difficile ou nul.

Et l’effet toxique : absorption de sodium et de chlore dans la plante cause plusieurs problèmes de compétition entre Na+ et Ca2 d’une part et entre Na+ et K+ d’autre part, cela cause également des problèmes de la pression osmotique entre les cellules et l’inter-cellule.

Publicité
Bannière publicitaire AJ36

Sur les deux effets nous avons un effet nutritionnel c’est-à-dire la nutrition de la plante est affectée.

La tolérance des végétaux à la salinité peut être affecté par plusieurs facteurs environnementaux, c’est-à-dire que le stress salin peut être aggravé par les conditions climatiques et environnementales, ces conditions sont :

Niveau de stress : les dégâts de stress salin augmentent au fur et à mesure de l’accumulation des sels dans le sol, au début la croissance et le développement de la plante sont ralentie, ensuite ils arrêtent complètement et finalement la sénescence des veuilles feuilles et le flétrissement de la plante entière.

Temps de stress salin : le temps de la survenance de stress salin agit considérablement sur la tolérance des végétaux à la salinité et par conséquent sur le niveau des dégâts de stress salin sur les plantes ou cultures.

Conditions environnementales au moment de stress : les facteurs climatiques ont également un impact sur la gravité de stress salin (la sècheresse, le stress hydrique ainsi que les hautes températures, ou le vent), ces conditions ou facteurs rendent le stress salin plus agressif.

La résistance ou la tolérance des plantes au stress salin varie d’une espèce à l’autre, et cette tolérance des végétaux à la salinité dépend de plusieurs caractères prédéfinit génétiquement pour faire face aux agressions des sels toxiques, parmi ces moyens existe :

Sélection des ions à l’absorption : à un niveau bas de la salinité, presque toutes les plantes peuvent éviter l’absorption des sels toxiques tels que le Na+ et Cl-, cette sélection diminue au fur et à mesure de l’augmentation de la concentration de ces sels dans le sol.

Ajustement osmotique : ou la régulation osmotique est permise grâce à l’accumulation des sels non toxiques ou bien la synthèse des solutés osmo-protecteurs ou osmo-régulateurs pour vaincre le pouvoir osmotique des sels toxiques et les empêcher d’accéder soit à la plante complétement ou seulement dans les cellules, ce phénomène se fait au niveau racinaire ou dans la partie végétative.

Et également :

Exclusion des sels toxiques à l’extérieure des cellules : les plantes peuvent également exclure les sels toxiques des cellules afin de les empêcher à arriver à une concentration toxique à l’intérieure de ces dernières, ces sels sont soit renvoyer aux racines ou bien seulement exclue à l’extérieure des cellules.

Une autre technique utiliser par les plantes pour exclure les sels toxiques est de faire renvoyer ces sels au veuilles feuilles qui vont tomber et par conséquent réduire la présence de ces sels à l’intérieure de la plante.

Compartimentation : parmi les formes de la tolérance des végétaux à la salinité en générale ou à la présence des sels toxiques en particulier dans leurs tissus, elles utilisent la technique de la compartimentation qu’est un processus avec lequel la plante rassemble les sels toxiques à l’intérieure des vacuoles pour les séparer ou éloigner des autres composants de la cellule, et donc n’auront pas d’effet sur ces derniers, par contre participent (sels toxiques) à leur tour dans la régulation osmotique de la cellule.

Parmi les espèces cultivées existe une grande variabilité dans la tolérance de chaque culture au stress salin (nous allons se concentrer uniquement sur les espèces cultivées) :

  • Les espèces les plus sensibles : Riz, Haricot, carotte, petit pois, agrumes, olivier, vigne…etc.
  • Les espèces moyennement tolérantes : Luzerne, tomate, pastèque, melon, palmier…etc.
  • Les espèces les plus tolérantes : la majorité des céréales, betterave sucrière…etc.
  • Il faut prévoir une irrigation excédentaire pour faire lessiver les sels de la zone racinaire.
  • Éviter l’apport les engrais en cas de grand risque.
  • Planter ou semer les espèces halophytes ou les plus tolérantes dans les sols à risque.
  • Intégrer les plantes halophytes dans le cycle de la rotation de la parcelle et comme culture intercalaire.
  • Travailler le sol pour faciliter le lessivage des sels au moment des pluies.
  • Éviter le stress hydrique sur les parcelles salines.
  • Éviter la remonter capillaires des sels.
  • Éviter l’irrigation par des eaux salines ou moyennement salines (accumulation des sels).
  • Appliquer un traitement anti-stress à base des acides aminés ou autres, avant et au moment de stress.
Publicité
Bannière publicitaire AJ36

Articles recommandés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *