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Le stress thermique est un phénomène très courant chez les cultures végétales, que ce soit lié aux hautes températures ou bien aux basses températures, le stress thermique affect d’une façon ou d’une autre la croissance et le développement des cultures végétales.

Stress thermique

Les plantes ou les végétaux sont tous adaptés pour résister aux aléas climatiques dont le stress thermique, les plantes réagissent en fonction de type de stress par des ajustements morphologiques et physiologiques.

Les principaux ajustements morphologiques et physiologiques connues chez les plantes sont : l’ajustement stomatique et l’ajustement osmotique, ces ajustements ont un effet direct sur le déroulement de la croissance et de développement des plantes.

L’effet de stress thermique varie en fonction de plusieurs facteurs tels que : l’importance de la chute ou de la hausse des températures, la période, la durée…etc.

Dans cet article nous allons présenter les principales actions à prévoir après un stress thermique afin d’atténuer son effet sur les plantes.

Le stress thermique est un phénomène naturel causé par des basses ou des hautes températures qui sortent de la fourchette des températures tolérées ou optimales pour le bon déroulement de la croissance et de développement des plantes.

Le comportement des plantes face aux stress thermiques varie d’une espèce à l’autre et d’une variété à l’autre, ainsi qu’il varie en fonction de type de stress (basses ou hautes températures), sinon pour les conséquences de stress sur la physiologie des plantes sont plus ou moins identiques.

L’importance de l’effet de stress thermique varie en fonction de plusieurs facteurs qui sont :

Facteurs liés à la plante :

Rigidité de la structure : la structure des organes et particulièrement la membrane extérieure qui représente une barrière efficace pour l’isolation de l’intérieur des organes des aléas climatiques externes.

NB. Plus cette structure externe est épaisse plus elle est efficace.

Activité de l’organe : les dégâts causés par le stress sont le résultat direct de la réduction de la croissance et de développement des plantes ainsi que la richesse des organes ou plantes en eau (dégâts mécaniques dus à l’éclatement des cellules), donc pendant les épisodes de stress, les organes en croissance active sont eux qui s’affectent le plus et en premier.

Stress thermique

Facteurs liés au climat :

Importance de la chute ou de la hausse des températures : l’importance de la chute ou de la hausse des températures affecte directement l’importance de l’effet de ce phénomène climatique sur les plantes, une augmentation ou une chute légère de la température auront peu ou pas d’effet sur les plantes, par contre une forte variation des températures peut avoir des effets graves et irréversibles sur les plantes.

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Manière de la survenance : l’augmentation ou la chute progressive des températures permet aux plantes de se préparer et s’acclimater à ce changement de températures et par conséquent les dégâts ou les dommages peuvent être faibles, par contre une variation brutale des températures qui surprend les plantes aura toujours un effet important sur les plantes.

Durée de stress thermique : la durée de phénomène climatique en cause (augmentation ou chute) aura également son impact sur l’importance de l’effet de stress thermique sur les plantes.

NB. : Plus la durée des régulations physiologiques et morphologiques de la plante sont longues plus leur effet est important.

Nous pouvons ajouter également l’effet d’Humidité dans la parcelle (climat et sol) : le premier composant de l’écosystème qui s’affecte suite à une variation des températures est l’eau (humidité relative ou humidité de sol), le changement de l’état d’eau dans la parcelle affecte gravement l’importance de l’effet de stress thermique sur les plantes.

Après le passage d’un stress thermique, il faut prévoir quelques actions afin d’atténuer son effet sur les cultures végétales et par conséquent éviter les pertes importantes de rendement.

Donc, afin atténuer l’effet de stress sur les végétaux, il faut envisager les pratiques culturales qui permettent de limiter les dégâts de stress thermique sur les plantes, ces actions ou pratiques sont :

Bonne gestion d’irrigation :

L’irrigation est le premier élément qui affecte l’effet de stress thermique sur les plantes, que ce soit basses températures ou hautes températures, la gestion d’eau après les épisodes de stress a un effet primordial afin d’atténuer cet effet sur les plantes.

Stress thermique

Alors, après un stress thermique et surtout le stress du aux hautes températures, il faut envisager des apports d’irrigation à faibles quantités au début pour arriver aux doses d’irrigation normales après une période d’acclimatation.

NB. qu’un changement brutal de la disponibilité d’eau aux pieds de plantes peut causer des dégâts également très significatifs sur les plantes.

Fertilisation équilibrée :

La fertilisation des plantes joue un rôle clé dans la résistance des plantes aux stress thermiques, après la survenance des épisodes de stress, il est préférable d’ajuster l’équilibre des éléments fertilisants (surtout les macroéléments NPK) en fonction de stade de la culture, afin d’assurer un équilibre entre la production et la croissance végétative et surtout il faut favoriser les fonctions physiologiques sensibles à effet irréversibles (ex. floraison et nouaison).

NB. Qu’avant la survenance des épisodes de stress thermique, il faut que la composition minéralogique des cultures ou des plantes soit équilibrée et correcte, une pauvre fertilisation potassique rend les plantes sensibles aux stress abiotiques notamment le stress thermique.

Pulvérisation des biostimulants :

Après un stress thermique, il est recommandé également de renforcer le système de défense des plantes (SDF) et d’aider les plantes à reprendre leur croissance et développement normal et rattraper le retard du au stress.

Afin de répondre à cet objectif, il faut prévoir des applications de :

Acides aminés : les acides aminés sont des éléments clés dans les fonctions biologiques et physiologiques des plantes, l’apport de ces éléments aux plantes après la survenance de stress thermique permet d’assurer la continuité normale de la croissance et de développement des plantes et par conséquent atténuer l’effet de stress sur les cultures.

Fertilisation foliaire : des applications foliaires sont également recommandées afin de favoriser le redressement rapide de niveaux des éléments fertilisants dans les plantes, les apports foliaires peuvent concerner tous les éléments essentiels.

Stimulateurs de croissance : et finalement nous avons également l’utilisation ou l’application des stimulateurs de croissance, dans l’objectif toujours de permettre une croissance normale des plantes et un déroulement correct de différents stades des cultures après ces phénomènes climatiques, l’utilisation des stimulateurs de croissance permet de favoriser la croissance et le développement des plantes après le choc climatique.

A la fin de cet article nous tenons à signaler que pour faire face aux effets de stress thermique sur les cultures, il faut utiliser une approche intégrée qui permet l’utilisation combinée de plusieurs techniques parmi celles citées ci-dessus afin d’être efficace et de réussir d’atténuer ou d’éviter carrément l’effet de stress thermique sur les cultures.

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