Généralités
L’oïdium du rosier est une maladie fréquente dans les jardins d’ornement, il est appelé également le blanc de rosier.
L’oïdium est une maladie fongique qui peut affecter plusieurs plantes ornementales notamment le rosier, le champignon responsable de la maladie de l’oïdium chez le rosier est le Podosphaera Pannosa.
Dans cet article nous allons présenter la maladie d’oïdium du rosier, ses symptômes ainsi que les techniques de prévention et de lutte contre le champignon responsable.
Table des matières :
Présentation de l’oïdium du rosier
L’oïdium est une maladie cryptogamique qui affecte plusieurs espèces aux jardins, notamment le rosier, le champignon responsable de la maladie est Podosphaera pannosa, l’oïdium de rosier est appelé communément « le blanc du rosier », c’est un champignon qui vit sur les débris végétaux au sol et sur les végétaux, il attaque les tiges, feuilles et les boutons floraux.
À l’instar de toutes les maladies cryptogamiques, les mycéliums de l’oïdium de rosier prolifèrent surtout dans les conditions humides et chaudes, néanmoins l’humidité ne doit pas être très abondantes (pluie), le champignon prolifère bien lorsque l’amplitude thermique est grande.
Le champignon passe l’hiver sous forme de spores sur les débris végétaux au sol ou sous forme de mycéliums dans les tissus de la plante.
Le champignon attaque en premier les jeunes tissus et les tissus tendres puis envahit le reste de la plante.
Une fois le champignon est bien installé, il produit et dissémine des conidies (sont des organes de reproduction asexuée) aux alentours de la plante.
Symptômes de l’oïdium du rosier

Les symptômes de l’oïdium du rosier sont :
Sur les feuilles :
- Au début, une simple décoloration de la face inférieure des feuilles.
- Présence de taches arrondies de couleur blanche (feutrage blanc) sur la face supérieure des feuilles.
- L’ondulation du limbe de la feuille.
- Le recroquevillement des feuilles.
- Et à la fin le desséchement des feuilles et des boutons floraux.
Sur les tiges :
Apparition des taches sous forme de plaques de couleur blanche.
Mesures préventives contre l’oïdium du rosier
Parmi les mesures préventives nous revenons toujours à la bonne gestion de la fertilisation et de l’irrigation des plantes, car une fertilisation très azotée (excès) rend les plantes sensibles aux maladies notamment l’oïdium.
- Un rosier sain et en bon état nutritionnel peut résister à l’installation de la maladie.
- Il faut choisir les variétés les moins sensibles à l’oïdium pour les zones les plus vulnérables.
- Il faut planter le rosier avec une faible densité pour avoir un microclimat aérer.
- Il faut planter le rosier dans un endroit ensoleillé.
- Il faut faire un léger travail de sol avant l’arrivée des conditions favorables de l’oïdium pour enfouir les spores au sol.
- Eviter de mouiller le feuillage de rosier et les stagnations d’eau aux racines des plantes.
- Si vous remarquez le premier foyer de la maladie, il faut supprimer les parties atteintes et les bruler.
Traitements de la maladie de l’oïdium du rosier
Pour l’oïdium de rosier, nous avons la lutte écologique et la lutte chimique, nous tenons à rappeler une autre fois que les traitements chimiques aux jardins sont le dernier recours.
Lutte écologique :
La pulvérisation de la bouillie bordelaise : la bouillie bordelaise contient le cuivre qui est une matière active biologique, et elle est connue pour son effet antifongique.
La pulvérisation de soufre : le souffre est également un fongicide biologique, et qui est très efficace contre l’oïdium.
NB. Pour les deux premiers traitements, il est fortement recommander de passer les traitements tard le soir et de faire attention aux doses des produits.
La pulvérisation de bicarbonate de soude et de l’huile végétale.
La pulvérisation de purin d’ortie ou encore l’ail (il faut les diluer).
Lutte chimique :
Il existe plusieurs matières actives disponibles et efficaces contre l’oïdium, nous trouvons par exemple « Bupirimate ».
Vous pouvez trouver d’autres matières actives en fonction des pays et l’actualisation des index phytosanitaires, néanmoins il faut prendre l’avis de votre conseiller commercial ou votre jardinier pour plus de détails sur les matières actives disponibles et les doses recommandées.
Il faut veiller au respect des précautions phytosanitaires au moment et après les traitements.
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