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L’oeil de paon sur oliviers est une maladie très redoutable dans cette culture et surtout pour les variétés les très sensibles notamment la picholine, c’est une maladie fongique dont le champignon responsable est le Cycloconium oleagium (spilocea oleagina ou fusicladium oleagineum).

C’est une maladie qui apparait sur les feuilles dans des conditions spécifiques (frais) essentiellement celles de printemps et de l’automne.

Oeil de paon sur oliviers

Le champignon hiverne sous forme de mycéliums dans les feuilles au sol.

Les mycéliums reprennent leurs activités une fois les conditions optimales de développement se présentent.

Le champignon a un pic de développement lorsque les températures se situent entre 15 et 22 °C et une hygrométrie entre 80 à 85 %.

Il ne faut intervenir sur la maladie qu’à partir d’un seuil de 10 % de feuilles atteintes.

La maladie se présente sous forme de taches arrondies sur les feuilles d’olivier, au début elles sont d’un contour noir et un centre marron-jaunâtre à verdâtre, avant de prendre une couleur homogène brunâtre ou noirâtre, les feuilles atteintes tombent prématurées, ce qui réduit la surface photosynthétique de l’arbre et par conséquent affecte le rendement des arbres.

Parmi les interventions disponibles pour contrôler la maladie, on trouve les techniques culturales et les interventions chimiques.

Techniques culturales :

Les principales actions culturales pour contrôler l’oeil de paon d’olivier sont :

  • Éliminer les feuilles qui hébergent le mycélium et diminuer sa présence dans le verger par un labour de sol.
  • Contrôler l’humidité de la parcelle surtout celle liées à l’eau d’irrigation.
  • Contrôler les adventices.

Traitements chimiques :

Les matières actives homologuées sur l’olivier pour le traitement curatif de l’œil de paon sont très limitées et ne sont pas homologuées dans tous les pays, le seul produit homologué et disponible c’est le cuivre, et c’est un produit pour traitement préventif et qu’il faut appliquer avant l’attaque de la maladie.

NB.

Pour respecter le seuil de traitement qui est 10 % des feuilles attaquées (une feuille atteinte est une feuille qui compte au moins une tâche), il faut faire des tests régulièrement par l’hydroxyde de sodium ou un sel de potassium lorsque les conditions optimales de la maladie sont présentes, ce test permet l’identification de la maladie aux premiers stades avant qu’elle soit visible à l’œil nu.

NB. Que le cuivre se lessive suite à une pluviométrie de 40 mm ou plus.

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