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Les Cicadelles ravageuses ou phytophages ce sont des insectes piqueurs-suceurs de très petite taille, ce sont des ravageurs importants pour plusieurs cultures végétales, elles s’alimentent particulièrement sur la sève des feuilles de plantes.

Les cicadelles ce sont des insectes ravageurs des cultures qui appartiennent à la famille des Cicadellidae, ils s’alimentent ou s’attaquent essentiellement aux feuilles.

Cicadelles ravageuses

Il existe plusieurs espèces de cicadelles ravageuses des cultures végétales, les plus connues en pratiques sont : les Cicadelles de la vigne (genres : Erythroneura spp. et Scaphoideus spp.) particulièrement les cicadelles vertes de la vigne.

La présence des taches nécrotiques sur les feuilles et le desséchement des tiges (par petites plaques) sont les symptômes le plus importants des attaques des Cicadelles ravageuses.

Elles constituent un ravageur important pour plusieurs cultures et sont très redoutables particulièrement lorsque les conditions climatiques sont favorables.

Dans cet article nous allons présenter les cicadelles ravageuses, les cultures sensibles et finalement les techniques de lutte.

Les cicadelles ravageuses ce sont des insectes hémiptères qui appartiennent à la famille des Cicadellidae, ce sont des ravageurs très redouté en production végétale particulièrement dans les vignobles, à cause des dommages importantes qui peut causer à la culture et également à cause de leur aptitude à transporter des germes d’autres maladies (vecteurs de maladies telles que la flavescence dorée).

Les Cicadelles ce sont des insectes d’une taille très petite qui varie entre 7 à 9 mm de long à l’âge adulte, leur couleur est très discrète, elle varie en fonction des espèces et elle reste en générale au sein de triangle de blanc, jaune et vert.

Les Cicadelles adultes sont caractérisées par un corps de forme triangulaire et des ailes membraneuses.

Les larves des Cicadelles ont également une forme semblable à celle des adultes et la même couleur, sauf qu’elles ont une petite taille et sont dépourvus d’ailes, elles peuvent arriver à une taille de 3 mm au dernier stade larvaire.

Cicadelles ravageuses

Les dégâts sont causés à la fois par les adultes et les larves des Cicadelles, les larves après l’éclosion des œufs passent par plusieurs stades larvaires et une nymphose (mue) afin d’acquérir des ailes et devenir des adultes.

La durée de cycle de vie des Cicadelles ravageuses varie en fonction des conditions de milieu surtout les conditions climatiques (il est généralement accélérer par les conditions favorables), ce sont des ravageurs qui apparaissent entre le printemps et l’été.

Les femelles adultes des Cicadelles ravageuses pondent les œufs sur les plantes (généralement dans les feuilles ou dans des incisions crées dans les tiges), après l’éclosion des œufs, les nymphes commencent directement à s’alimenter sur la sève des plantes.

À la fin des stades larvaires et après la nymphose, les larves ou les nymphes seront complétement transformer en adultes, l’hivernation de ce ravageur se fait généralement sur ou dans les tissus des plantes infectées ou dans le sol (quelques cas).

La reproduction chez les cicadelles est ovipare, une fois les larves arrivent à l’âge adulte (matures), commencent l’accouplement et les femelles pondent en suite les œufs et le cycle recommence.

Les symptômes des attaques des Cicadelles ravageuses peuvent varier d’une espèce à l’autre, néanmoins les symptômes et dégâts communes et générales chez les Cicadelles ravageuses se présentent sous forme de :

Cicadelles ravageuses
  • Présence des Cicadelles (larves ou adultes) sur ou à côté des plantes.
  • Présence des taches (d’alimentation) nécrotiques sur les feuilles.
  • Décoloration, jaunissement et la chute des feuilles gravement attaquées.
  • Apparition des lésions (incisions de la ponte) et le desséchement des tiges par petites plaques, la totalité de la tige peut dessécher en cas de fortes attaques.
  • Retard de la croissance et l’affaiblissement général des plantes attaquées.
  • Réduction de rendement des parcelles.

Nous pouvons ajouter également la transmission et la contamination des plantes par des phytoplasmes (germes) de maladies, la principale maladie transmise par les Cicadelles ravageuses en cas de la vigne est la maladie de la flavescence dorée de la vigne.

Les conditions favorables à la vie des Cicadelles ravageuses peuvent varier d’une espèce à l’autre, néanmoins ont quelques points communs qui sont :

Climat doux : Les cicadelles préfèrent généralement des conditions climatiques douces, les températures qui varient entre 15 à 25 °C accélèrent leur cycle de reproduction et de vie (généralement au printemps et été doux).

Humidité faible : Les cicadelles préfèrent un environnement tempéré avec une humidité faible, l’humidité perturbe le cycle des Cicadelles, elles sont souvent plus actives et se reproduisent d’avantages lorsque l’humidité relative est faible.

Conditions climatiques stables : surtout au moment des vols, l’absence des vents violents favorise le vol et l’accouplement des Cicadelles.

Présence des hôtes potentielles : La présence d’un large choix des plantes hôtes préférables par les cicadelles est un facteur favorable, ces plantes hôtes peuvent être les cultures végétales ou bien les adventices.

Absence de prédateurs naturels : l’utilisation intensive et non raisonnée des pesticides affecte négativement la présence des insectes auxiliaires (prédateurs des Cicadelles), alors l’absence de ces derniers perturbe l’équilibre naturel de la faune et par conséquent favorise la prolifération des Cicadelles.

Abondance de la nouvelle pousse : une mauvaise gestion de la fertilisation et surtout l’utilisation excessive des engrais azotés favorise la croissance végétative des plantes et par conséquent elles deviennent attractives aux Cicadelles ravageuses.

Les Cicadelles attaquent plusieurs cultures végétales, la principale culture sensible aux attaques des Cicadelles ravageuses est la culture de la vigne.

Cicadelles ravageuses

Les Cicadelles peuvent attaquer d’autres cultures (telles que : Pomme de terre, Céréales…etc.), mais ne constituent pas un ravageur important.

Il existe plusieurs types de lutte utilisés contre les cicadelles, et le choix d’un type ou d’un autre dépend des cultures, mode de conduite et aux conditions de milieu.

Les traitements contre les cicadelles sont généralement interactifs (présence de l’insecte), ainsi qu’il existe également des mesures préventives qui permettent de limiter la présence et les attaques des Cicadelles.

Il est recommandé d’utiliser une approche intégrée pour lutter efficacement contre les cicadelles et surtout diminuer les interventions chimiques.

Mesures préventives :

La première technique utilisée est de favoriser la biodiversité de la faune des parcelles, notamment les insectes auxiliaires (prédateurs naturels).

Désherbage de la parcelle : Afin de réduire la diversité des hôtes des Cicadelles, il faut faire un bon désherbage de la parcelle et de lutter principalement contre les hôtes secondaires de ce ravageur.

Utilisation des variétés tolérantes : il faut bien choisir les variétés les moins sensibles aux attaques des cicadelles dans les zones les plus vulnérables.

Nettoyage des parcelles : il faut éliminer le bois de la taille en cas de la présence des incisions de la ponte des Cicadelles ravageuses, il faut le bruler loin de la parcelle.

Bonne gestion de la fertilisation : les plantes en bon état nutritionnel peuvent résister aux attaques des Cicadelles, ainsi qu’une fertilisation azotée excédentaire rend les plantes vigilantes et attractives à ce ravageur.

Traitements chimiques :

Il existe plusieurs matières actives efficaces contre les cicadelles ravageuses (ex. : Lambda-cyhalothrine, Deltaméthrine, Méthomyl, Indoxacarbe, Tau-Fluvalinate, Chlorpyriphos-éthyl…etc.).

Il est recommandé de se renseigner auprès d’un conseiller commercial pour avoir plus de détails sur les produits et les doses.

Noté bien que :

  • Il est recommandé d’utiliser des pièges collants pour surveiller l’activité de cet insecte et détecter les premiers vols afin d’établir un programme de lutte efficace.
  • Il faut alterner entre plusieurs matières actives, au moins entre trois matières actives pour éviter le problème de la tolérance ou résistance de ce ravageur.
  • Il faut respecter les bonnes pratiques phytosanitaires.

Méthodes de lutte biologique :

Pour les méthodes de la lutte biologique, nous n’allons pas trop les détailler, nous allons les présentées seulement pour que vous sachiez qu’elles existent, sinon elles ne sont pas accessibles à tout le monde ainsi que leur efficacité demandent beaucoup de technicité et des conditions particulières.

La lutte biologique contre Les cicadelles passe surtout par l’introduction ou les lâchers des insectes parasitoïdes ou prédateurs (tels que : araignées, coccinelles, guêpes parasitoïdes, punaises prédatrices, chrysopes…etc.).

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