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Les Tordeuses ravageuses est un nom vernaculaire qui désigne tous les incestes lépidoptères qui s’alimentent en stades larvaires sur les tissus des feuilles, rameaux et fruits.

Les Tordeuses sont des larves de plusieurs insectes « papillons » qui peuvent attaquer plusieurs cultures, elles s’alimentent sur les tissus des feuilles, rameaux et fruits et perturbent par conséquence le bon déroulement des processus physiologique des plantes essentiellement la photosynthèse et la circulation de la sève.

Elles constituent un ravageur important pour plusieurs cultures et sont très redoutables particulièrement en conditions optimales, elles attaquent toute la partie aérienne des végétaux (les feuilles, rameaux, bourgeons et fruits).

Tordeuses ravageuses

Il existe plusieurs espèces des Tordeuses ravageuses et qui appartiennent à plusieurs familles, les principales espèces ravageuses appartiennent à deux principales familles qui sont : Tortricidae (la majorité des espèces) et Pyralidae.

Les principales couleurs des larves des Tordeuses ravageuses sont le vert, blanc, rose et le brun clair, et chaque espèce peut s’attaquer à plusieurs cultures.

Dans cet article nous allons présenter les Tordeuses ravageuses, les cultures sensibles et finalement les techniques de lutte.

Les Tordeuses ravageuses sont des larves des insectes lépidoptères « Papillons » qui appartiennent à deux principales familles qui sont : Tortricidae et Pyralidae.

Ce sont des insectes d’une taille d’adulte qui varie entre 10 à 20 mm d’envergure, les ailes des papillons sont brun, brun-gris ou brun-noir avec des tâches sombres de différentes formes, les larves de ces insectes sont d’une couleur verte, blanche et brun-clair et peuvent arriver à une taille de 20 mm.

Les dégâts des tordeuses sont causés essentiellement par les larves ou les chenilles des papillons, les larves après l’éclosion des œufs passent par plusieurs stades larvaires ainsi qu’une phase de nymphose avant de devenir des adultes.

Les adultes des Tordeuses ravageuses sont en générale des individus ailés, la durée de leur cycle de vie varie en fonction des espèces et des conditions de milieu surtout les conditions climatiques (il est généralement accélérer par les conditions favorables), ce sont des ravageurs qui apparaissent entre le printemps et l’été.

Les Tordeuses pondent les œufs sur la face inférieure des jeunes feuilles de cultures, après l’éclosion des œufs, les chenilles commencent à pénétrer et attaquer les jeunes tissus des feuilles (nervure principale), ensuite les rameaux et finalement les fruits à l’approche de la maturité, généralement entre 60 et 90 jours avant maturité (les galeries dans les nervures des feuilles, tiges et les fruits sont le symptôme le plus important des attaques de cet insecte).

La reproduction chez les Tordeuses est ovipare, à la sortie des petits papillons de la tordeuse après la chrysalide, commencent l’accouplement et les femelles pondent en suite les œufs sur les feuilles et le cycle recommence.

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Les symptômes des attaques des Tordeuses se présentent sous forme de :

Tordeuses ravageuses
  • Présence des larves de la Tordeuse dans les galeries ou sur les feuilles, rameaux, bourgeons et fruits.
  • Déformation et recroquevillement des feuilles.
  • Dessèchement des rameaux et feuilles.
  • Affaiblissement et retard de la croissance des plantes en cas de forte attaque.
  • Présence des galeries dans les fruits.
  • Chute prématurée des bourgeons, fleurs et fruits.

Les conditions favorables à la vie des Tordeuses ravageuses peuvent varier d’une espèce à l’autre, néanmoins elles ont quelques points en commun qui sont :

Climat doux à légèrement chaud : Les Tordeuses préfèrent généralement des conditions climatiques douces, les températures qui varient entre 15 à 30 °C accélèrent leur cycle de reproduction et de vie.

Humidité moyenne : les Tordeuses préfèrent un climat frais avec une humidité moyenne à moyennement élevée, l’humidité favorise leur survie et elles sont souvent plus actives et se reproduisent davantage lorsque l’humidité relative est moyenne (généralement au printemps et l’été frais).

Conditions climatiques stables : surtout au moment des vols, l’absence des vents violents favorise le vol et l’accouplement des Tordeuses.

Présence des plantes hôtes potentielles : La présence d’un large choix des plantes hôtes préférables par les Tordeuses est un facteur favorable, ces plantes hôtes peuvent être les cultures ou bien les adventices.

Abondance de la nouvelle pousse : les larves des Tordeuses préfèrent les tissus non lignifiés, et par conséquent les nouvelles pousses favorisent l’activité de ce ravageur.

Absence de prédateurs naturels : l’utilisation intensive et non raisonnée des pesticides affecte négativement la présence des insectes auxiliaires (prédateurs des Tordeuses), alors l’absence de ces derniers perturbe l’équilibre naturel de la faune et par conséquent favorise la prolifération des Tordeuses.

Les Tordeuses ravageuses attaquent un bon nombre de cultures, et chaque espèce de la Tordeuse peut attaquer un ou plusieurs cultures végétales, les principales cultures sensibles aux attaques des Tordeuses sont :

Tordeuses ravageuses
  • Amandier.
  • Pêcher.
  • Prunier.
  • Vigne.
  • Pois.

Les Tordeuses peuvent attaquer d’autres cultures (autres rosacées), mais ne constituent pas un ravageur important.

Il existe plusieurs types de lutte utilisés contre les Tordeuses, et le choix d’un type ou d’un autre dépend des cultures, mode de conduite et des conditions de milieu.

Les traitements contre les Tordeuses sont généralement interactifs (présence de l’insecte), néanmoins il existe des mesures préventives qui permettent de limiter la présence et les attaques des Tordeuses.

Il est recommandé d’utiliser une approche intégrée pour lutter efficacement contre les Tordeuses et surtout diminuer les interventions chimiques.

Mesures préventives :

La première technique utilisée est d’éviter l’introduction de l’insecte dans les parcelles, ceci à travers un examen minutieux des plants achetés.

Favoriser la biodiversité de la faune des parcelles, notamment les insectes auxiliaires (prédateurs naturels tels que : perce-oreille, trichogrammes, guêpes parasitoïdes…etc.).

Un bon désherbage de la parcelle : afin de réduire la diversité des hôtes des Tordeuses, il faut faire un bon désherbage de la parcelle et de lutter principalement contre les hôtes secondaires de ce ravageur.

Rotation des cultures : la rotation des cultures permet de couper ou casser le cycle des Tordeuses et par conséquent réduire leur population, cette technique doit obligatoirement être en association avec le point précédent (désherbage). 

Traitements de l’hiver : les traitements d’hiver permettent d’éliminer les formes d’hibernation de l’insecte sous l’écorce des arbres.

Bonne gestion de la fertilisation : les plantes en bon état nutritionnel peuvent résister aux attaques des Tordeuses, ainsi qu’une fertilisation azotée excédentaires rende les plantes vigilantes et attractives à ce ravageur.

Traitements chimiques :

Il existe plusieurs matières actives efficaces contre les Tordeuses ravageuses (ex. : Lambda-cyhalothrine, Azinphos-méthyl, Dichlorvos, Deltaméthrine, Malathion, Méthomyl…etc.).

Il est recommandé de se renseigner auprès d’un conseiller commercial pour avoir plus de détails sur les produits et les doses.

Noté bien que :

  • Il est recommandé d’utiliser des pièges à phéromones pour surveiller l’activité de cet insecte et détecter les premiers vols afin d’établir un programme de lutte efficace.
  • Il existe des matières actives adulticides, larvicides et ovicides.
  • Il faut alterner entre plusieurs matières actives, au moins entre trois matières actives pour éviter le problème de la tolérance ou résistance de ce ravageur.
  • Il faut respecter les bonnes pratiques phytosanitaires.

Méthodes de lutte biologique :

Pour les méthodes de lutte biologique, nous n’allons pas trop les détailler, nous allons les présentées seulement pour que vous sachiez qu’elles existent, sinon elles ne sont pas accessibles à tout le monde ainsi que leur efficacité demandent beaucoup de technicité et des conditions particulières.

La lutte biologique contre les Tordeuses passe surtout par l’introduction ou les lâchers des insectes prédateurs.

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