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Les stress abiotiques sont nombreux, entre autres le stress lié aux hautes températures (sécheresse physiologique).

Tolérance des cultures aux hautes températures

Certains stress abiotiques sont inter-liés du fait qu’ils surviennent au même temps, je cite l’exemple de la sécheresse, la salinité et le stress thermique des hautes températures.

La résistance ou la tolérance des cultures aux hautes températures varie d’une espèce à l’autre et d’une variété à l’autre également.

La survenance de stress des hautes températures est de plus en plus récurrente et importante à cause des changements climatiques, du fait que la température de globe (terre) est en augmentation continue et remarquable, donc suite à cette situation la pérennité des systèmes de production est mise en danger.

La sécheresse physiologique est définit comme l’incapacité de la plante à garder un haut potentiel hydrique malgré la disponibilité d’eau dans le sol, et c’est un stress généralement accompagné par la sécheresse agricole, et afin de dissocier la réponse des plantes à chaque stress séparément est très difficile.

Dans cet article nous allons présenter l’effet des hautes températures sur les plantes, les facteurs et moyens de la tolérance des cultures aux hautes températures et finalement nous allons lister quelques précautions et conseils afin de favoriser la tolérance des cultures aux hautes températures.

Les principales conséquences apparentes d’un stress des hautes températures sur les plantes se traduisent par :

  • Arrêt de la croissance et de développement des plantes.
  • Raccourcissement de cycle de la culture.
  • Brunissement de certains endroits de la plante.
  • Floraison anticipée.
  • Accélération de la sénescence de la plante.

L’effet des hautes températures est aggravé par des conditions climatiques et environnementales, ces conditions sont :

Temps de stress : le temps de la survenance des hautes températures agit considérablement sur le niveau de dégâts de stress et par conséquent sur la capacité des végétaux à résister au stress et à reprendre le cycle après le stress.

Conditions environnementales au moment de stress : les facteurs climatiques ont également un impact sur la gravité des effets des hautes températures (la salinité, la sécheresse météorologique…etc.).

Tolérance des cultures aux hautes températures

Chaque espèce à ses propres moyens pour éviter, échapper ou résister à l’effet des hautes températures, et le déclenchement de processus d’adaptation à la sécheresse dépend de plusieurs hormones principalement l’ABA (l’acide abscissique), ces moyens sont :

Changement de l’orientation et l’enroulement des feuilles : la première réaction des plantes face aux hautes températures est le changement de l’orientation ou l’enroulement des feuilles afin de réduire la surface d’échange ou exposée.

La cuticule des feuilles : la cuticule est une couche protectrice constitué de la cire permet à la plante de se protégée des aléas climatiques notamment les hautes températures et également elle permet la réflexion des rayons solaires.

Ajustement osmotique et anti-oxydation : les plantes procèdent à la synthèse et l’accumulation des antioxydants et des solutés osmo-protecteurs ou osmo-régulateurs afin de garantir le maintien de la turgescence des cellules, garder un potentiel hydrique élevé dans les feuilles et éviter la synthèse des composés d’oxydation toxiques.

Protection de la structure ou la stabilité des membranes cellulaires : les hautes températures causent l’inactivation et la dénaturation des enzymes et celle des protéines essentiellement les protéines de la membrane plasmique, alors les plantes procèdent à une synthèse importante des protéines dites « protéines de choc thermique » afin de renforcer la stabilité de la membrane cellulaire et par conséquent contrôler le flux d’eau et protéger les principales fonctionnalités de la plante.

Afin d’aider les plantes à mieux résister ou échapper aux hautes températures, il faut :

  • Planter ou semer les espèces à cycle court dans les zones à risque.
  • Planter ou semer les espèces ou les variétés endogènes adaptées.
  • Bien programmer les semis des cultures pour échapper aux hautes températures de début et de fin de cycle.
  • Éviter les autres types de stress abiotiques (stress hydrique, salinité…etc.).
  • Appliquer un traitement anti-stress à base des acides aminés ou autres, avant et au moment de stress.
  • Favoriser l’irrigation pendant le soir.
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